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Souvenirs de mon enfance

Diagnostic

J’ai vingt-quatre ans et je suis diabétique depuis l’âge de neuf ans. Il y a quelque temps, j’étais en train de me remémorer pleins de souvenirs, dont bon nombre sont liés à mon diabète. Je me souviens ainsi encore parfaitement du jour où mon diagnostic est tombé. Je me rappelle qu’une infirmière a mesuré ma glycémie et qu’elle a été fortement surprise de voir à quel point elle était élevée. Le médecin m’a finalement dit que je devais rester hospitalisé pour la nuit et les larmes se sont mises à couler sur mes joues.

Je me souviens qu’il a fallu me mettre sous perfusion, et ce ne fut pas simple. Mes veines étaient (et le sont toujours) très fines et l’aiguille n’arrivait pas à piquer la veine. Il a finalement fallu utiliser une aiguille pour bébé pour que ça fonctionne. Je me souviens aussi que l’infirmière m’a posé quelques questions, dont une sur mon doudou préféré. J’ai pu prendre un petit cadeau dans un bocal et j’ai choisi une feuille d’autocollants avec des poissons. Je me rappelle aussi à quel point j’ai été malade cette première nuit. Le lendemain matin j’ai pu finalement rentrer à la maison.

Les premiers temps

J’ai aussi beaucoup de souvenirs les premiers temps après la découverte de mon diabète. Je remarque que je me souviens surtout des chouettes choses et peu de mon diabète lui-même. Je me souviens que tout le monde est venu me voir et que j’ai reçu beaucoup de cadeaux. Le médecin m’a aussi rendu visite à la maison.

Maman

NAu bout d’un moment, j’avais l’impression que le diabète a toujours fait partie de ma vie. Je ne faisais pratiquement plus rien seule et ma mère m’apportait beaucoup de soutien. C’est elle qui a pris en charge la plus grande partie de ma maladie quand j’étais petite. J’ai très vite mémorisé son numéro de téléphone. C’était une bonne chose, car je la dérangeais souvent. Je l’appelais lorsque j’avais mangé pour qu’elle calcule la dose que je devais m’injecter. Je lui téléphonais aussi lorsque ma glycémie était très élevée ou lorsque ma pompe sonnait. Elle venait alors directement à mon secours à l’école où je me trouvais.

Hospitalisations

J’ai aussi été hospitalisée plusieurs fois à cause des acidocétoses. Je me souviens à quel point j’étais malade et ma mère faisait de son mieux pour que ma glycémie redescende. À l’hôpital, j’étais immédiatement mise sous perfusion et je me sentais généralement déjà mieux le lendemain. La deuxième fois que j’ai été hospitalisée, j’ai dû rester une nuit de plus à l’hôpital. Je ne m’y attendais pas et ça m’a rendue fort triste, parce que dans mon souvenir, mon père m’avait promis que nous irions au restaurant chinois ce soir-là. Dès qu’il a su que mon hospitalisation devait être prolongée d’une journée, il est parti en ville pour aller chercher des plats chinois à emporter que nous avons mangés à l’hôpital. Je me souviens que chaque fois qu’une infirmière entrait dans la chambre, elle trouvait que ça sentait très bon.

L’arrivée du capteur

Ce dont je me rappelle aussi très bien, c’est que j’ai reçu en prêt un capteur. Ce capteur ne ressemblait pas à ceux d’aujourd’hui. C’était un capteur relié à un boitier par un câble. L’infirmière m’a installé le capteur et à mon retour à l’école, pendant le cours de gym, tous les élèves de ma classe voulaient voir ce que j’avais sur le ventre.

Encore plus de souvenirs

Alors que je rédige cet article, d’autres souvenirs me reviennent. Je remarque que j’ai un sentiment positif par rapport à presque tous mes souvenirs. Je pense que c’est aussi grâce à mes parents. Ils m’ont toujours beaucoup aidée et fortement soutenue.

Avez-vous des souvenirs de votre enfance avec le diabète ? Ou peut-être êtes-vous devenu diabétique plus tard ?

 

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Qui est Devlin?

 

Devlin Klaauwer a aujourd’hui 24 ans. Elle a été diagnostiquée diabétique de type 1 à l’âge de neuf ans. À l’époque, sa vie a été chamboulée. Aujourd’hui, des années plus tard, elle a appris à vivre avec son diabète et elle croque la vie à pleines dents ! Elle blogue et gère au mieux sa vie avec le diabète.

 

 

 

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